- Team Durango DEX410 -
Le
châssis et les éléments fixes
Les
éléments de transmission soigneusement rangé, il est temps de passer
à la pièce maîtresse de toute voiture.
Le
châssis
Le châssis
est composé de trois parties; le châssis en lui-même, c'est à dire
le support de tous les éléments dont l'ensemble formera une voiture,
et deux renforts latéraux qui joueront aussi le rôle de
simili-baignoire.
Le châssis avec ses deux renforts
latéraux, le bati-moteur, le support d'axe central et des colonnettes
Le châssis
est une plaque d'aluminium de deux millimètres d'épaisseur comportant
au total 41 perçages, tous chanfreinés. Cette pièce été
traitée thermique afin de résister aux assauts des cailloux, et autres
vibreurs en en béton par exemple, que l'on trouve sur certaines pistes,
et qui la croise de temps à autre. Comme pour les différentiels, Team
Durango se démarque des autres fabricants qui se sont tournés vers
soit un châssis moulé soit vers la combinaison châssis-platine en
carbone. Les extrémités du châssis sont pliées, laissant la partie
centrale complètement plane, ce qui fait que le châssis sans ses
renforts peu légèrement fléchir et se tordre.
L'avant (gauche) et l'arrière (droite) du
châssis avec leur angle de pliage respectif, noter au passage le nombre
de trous de perçage.
Les renforts
sont des pièces finement moulés en aluminium. Une fois assemblé avec
le châssis, l'ensemble offre une belle rigidité dans sa partie
centrale, seule l'arrière tend à vouloir fléchir encore un peu mais
des pièces viendront rigidifier cette zone par la suite.
Il est aussi
temps d'assembler l'ensemble constitué de trois pièces servant à
supporter l'assemblage couronne-Slipper et le moteur. Ici encore,
l'aluminium moulé a été utilisé. Ces trois pièces seront montés
avec un degré de liberté afin de voir comment cela tombe par rapport
aux perçages dans le châssis. Et sans surprise, cela s'ajuste à la
perfection, la vis reliant les deux supports pourra être serrer du
quart de tour manquant pour avoir une très bonne rigidité. Ces deux
supports ont les logements de roulements pour l'axe central, toute
déformation excessive pourrait tendre à brider cet axe qui anime les
roues au travers des cardans et différentiels, mais il n'en est rien.
Le châssis
avec les renforts en position, les supports allant rejoindre le tout
sous peu
Les
supports d'amortisseurs
La suite de l'assemblage du
châssis passe par les supports d'amortisseurs, supports de
différentiels et les points d'ancrage des triangles. A ce point, les
choses sont un peu confuses car la notice indique le sachet D alors
qu'il faut prendre le sachet E. Rien de méchant si l'on reste logique.
Il sera par contre important de faire attention avec les divers sachets
de vis, à savoir quatre en même temps, l'ensemble finissant dans une
coupelle pour plus de simplicité. A noter que la notice propose des
dessins à l'échelle des vis facilitant le travail d'identification.
Les supports de triangles avants et arrières, deux beaux morceaux de
4mm d'épaisseur
Les supports d'amortisseurs sont
des massives pièces en carbone de quatre millimètres d'épaisseur.
Aussi bien à l'avant qu'à l'arrière, les supports d'amortisseurs
comporte trois perçages pour ajuster les angles des amortisseurs. Les
perçages pour les fixations des biellettes de carrossage sont plus
nombres avec un total de six possibilités à l'avant, l'arrière en
ayant huit! Les plus exigeants metteurs qu point y trouveront leur
compte. Dans un premier temps, viennent simplement se greffer les
rotules pour les biellettes de carrossage.
Les rotules pour
les biellettes se montent à l'aide d'une vis et d'une entretoise
Les supports se fixent ensuite sur
des pièces en plastique fortement chargé en fibre, et donc dures et
sans grande souplesse, qui accueilleront aussi les carters de
différentiels et les barres anti-roulis, voir même l'aileron pour
l'arrière. Ces pièces ne sont pas symétriques afin de dégager de la
place pour les axes de triangles. Faites donc attention,
particulièrement pour l'avant, les pièces arrières étant plus
aisément identifiables.
Le montage des pièces du train
avant se fait sans souci particulier, une légère pression fait rentrer
le support dans sa pièce de maintien, c'est donc légèrement serré
pour bien tenir et aidé les vis qui ne s'arracheront pas ainsi. En
voyant cela, une question vient à l'esprit, quelle est la pièce
fusible ici? Pas vraiment le support de 4mm en carbone, pas plus les
pièces en plastique situées à ce niveau. Certes la voiture s'adresse
à des pilotes expérimentés mais la question reste, certaines choses
arrivant parfois bien involontairement.
Le support
d'amortisseurs en position
Pour l'arrière, c'est assez
similaire et c'est ici la pièce en U qui se montra au plus juste (et
non au millimètre car cela donnerai un énorme jeu!). A noter la
présence d'une petite pièce en métal bien intéressante qui servira
à ajuster l'anti-cabrage. D'un coté, il est indiqué +2 et de l'autre
-2; le +2 étant la position haute et le -2 la position basse. Couplé
avec d'autres pièces similaires (voir la suite), il va être aisé de
faire varier l'anti-cabrage et le centre de roulis du train arrière.
Tout est ajusté au mieux et aucune retouche n'est nécessaire.
Le support de
triangles arrières en position haute (gauche) et en position basse
(droite)
Avant de faire l'assemblage avec
le châssis, il est pratique de commencer par fileter les trous qui
accueilleront les vis. Autant pour les carters de différentiels, cela
n'a pas été pas impératif car les vis sont guider, autant ici cela
facilitera les opérations d'assemblage avec châssis.
Le montage de la partie arrière
s'est révélé sans grosse surprise, il est nécessaire d'aligner
correctement l'ensemble des pièces pour que les deux grandes vis M3 de
25mm de long rejoignent les écrous nylstop localisés plus haut. Une
fois ces deux vis en place, il est alors possible de constater que le
châssis et les pièces support en plastique ne repose pas parfaitement,
chose qui semble tout à fait normal; la châssis ayant été embouti
pour obtenir les deux pliages, le métal tend naturellement à revenir
à sa position initiale. Les quatre vis supplémentaires viendront fixer
le tout ainsi qu'un petit sabot fait dans un plastique assez souple. Ce
petit sabot permettra prolongera la durée de vie des vis dans cette
région ainsi que le châssis. Une petite astuce: avant de complètement
serrer les vis, appuyer sur le sabot afin qu'il ne bombe pas
excessivement.
Le petit
pare-choc qui protégera l'arrière du châssis et les vis
Au niveau de l'avant, les choses
se sont un petit peu compliquées. Les pièces en plastique et le
support en carbone sont assemblés mais une fois les quatre vis M3 de
8mm en place pour fixer le tout avec le châssis, il n'est pas possible
de venir mettre les deux vis de même taille mais de longueur 12mm. En y
regardant de plus près, la pièce 330006 qui est le support intérieur
des triangles avant ne possède pas d'angle en sa partie intérieure. Au
contraire, les deux supports en plastique forment ce petit un angle.
Lorsque l'on essaye à blanc d'aligner les trous de passage de vis, cela
ne se fait pas forcement correctement, il y a une légère contrainte et
les pièces plastique se déforment un peu. Afin de remédier au
problème, et pour ne pas commencer à usiner du métal, il est possible
de retirer un peu de matière sur les deux supports 330003 pour que
ceux-ci ne soient plus mis en contrainte par la pièce en métal. Cela
sera au final besoin mieux mécaniquement, les pièces étant montées
naturellement. Il ne faudra pas s'étonner des marques de contraintes
laissées par les vis, cela est légèrement inesthétique mais l'on
assure chez team Durango que cela n'est en aucun cas un problème en
terme de résistance et de performance. Les triangles de suspension
venant se monter en vis-à-vis par la suite.
Un peu de
matière sera retirée des pièces plastiques pour éviter les
contraintes lors du montage
Il faudra en retirer un peu plus que ce qui est montré ci-dessus,
particulièrement au niveau des trous les plus en arrière.
Nous voici
donc avec le châssis assemblé avec les divers ensembles statiques
supportant dans assemblages mécanique en mouvement.
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